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ARTISTES PARISIENS. DU XVF ET DU XVIIe SIÈCLE.
577. — Pierre Mérigot, graveur. - 26 août i56o.
Donation par Henri de Maisons, mar-, chand chaussetier, et Gillette Le Royer, sa femme, Pierre Mérigot, graveur, et Claude Le Royer, sa femme, Pierre le Roy, maître pourpointier, et Perrette Le Royer, sa femme, lesdites femmes filles de feux Charles Le Royer et de Claude Pourellier, leurs père et mère, à Etienne Boullanger, écolier étu­diant en l'Université de Paris, de portions d'une maison sise à Paris, rue de la Harpe, à l'enseigne des Grands Couronnés,lesd, por­tions provenant de l'héritage de Claude Po'ur-relier.—- (Arch, nat., Y 101, fol. 353 v°.)
. 578. — Contrat de mariage de Pierre Mérigot (1), graveur ordinaire du Roi, el de Marguerite d'Orbec. — 6 janvier 15.78.
Par devant Cléophas Perron et Jacques Filesacq, notaires du'Roy nostre Sire au Chastellet de Paris, furent presens en leurs personnes Pierre Merigot, graveur ordinaire du Roy, demeurant à Paris, pour luy et en son nom, d'une part, et Marguerite d'Orbec, fille de deffunct Claude d'Orbec etde Claude Françoys, jadis sa femme, pour eJle en son nom, d'autre part, disans lesd, partyes que, pour raison du futur mariage qui.au plaisir de Dieu sera de brief faict et solempnisé en face de Saincte Eglise entre eulx, ilz ont faict, feisrent et font ensemble les promesses, conven ances, acordz, assignations de douaire et choses qui ensuivent :
C'est asscavoir, qu'ilz ont promis et pro­metent de bonne foy l'un d'eulx à l'aultre, en la presence et du consentement, sçavoir est, de la part dud. Pierre Merigot : de Joachin Merigot, son frère, Jehan de Ia
'') Pierre Mérigot avait' épousé en premieres noces Claud, sieurs enfants, dont une fille mariée, est d'ailleurs mention
Marche, son gendre, et Pierre Le Roy, son . beau-frère; et de la part de lad. Marguerite d'Orbec : de honnorable homme Nicolas Bruneau, son oncle et tuteur, de Marie d'Orbec, sa femme, de Nicolas Mougin et Helye Françoys, cousins de lad. Marguerite d'Orbec, et tous marchans et bourgeois de Paris, de avoir et prendre par lesd. Pierre Merigot et Marguerite d'Orbec, l'un d'eulx l'autre en et par loy de mariage le plustost que faire se pourra et qu'il sera advisé entre eulx, leurs parens et amys, sy Dieu et Saincte Eglise. s'y acordentet consentent, aux droictz et biens auxd. Pierre Merigot et Marguerite d'Orbec, futurs mariez, apartenans, qui seront com­mungs en biens, selon la coustume de la ville, prevosté et visconte de Paris.
En faveur duquel futur mariage et sur les droictz et biens de lad. Marguerite d'Orbec led. Nicolas Bruneau a promis et promect bailler et faire transport ausd, futurs mariez, dedans le jour precedant leurs espouzailles, d'une maison et apartenances d'icelle, assize en ceste ville de Paris, rue des Vertuz, où est pour enseigne le Chef Sainct Jehan, aud. Bruneau apartenant de son conquest, te­nant, d'une part, à Gilles Durel, d'autre part, aux hoirs feu Jehan Landoullie, aboutissant d'un bout sur lad. rue des Vertuz, d'autre bout par derrière, au jardin de feu Lhuissier de Mailly, en la censive des Relligieux, prieur et couvent de Sainct-Martin - des Champs à Paris, et chargée de douze deniers parisis de cens, ou plus grand cens, sy plus en est deu, pour cn joir par lesd, futurs mariez selon le partaige faict entre eulx ; dont led. Bruneau a eu le droict de lad. maison et de la maison joignant dud. Durel, et laquelle maison led. Bruneau baille ausd, futurs mariez pour la somme de 266 escus el deux tiers d'escu d'or au soleil. Et, oultre
Le Royer, avant i56o. Ce mariage, dont il lui était resté plu-ê dans le présent contrat.